jeudi 11 avril 2013

Le plan ESSE : une nouvelle branche de l’Économie Sociale et Solidaire ?


Le plan ESSE (Économie Sociale Solidaire Écologique),

   Le plan ESSE a été conçu par l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) afin d'ajouter la dimension écologique qui selon eux manquait. Cette initiative ne relève ni du secteur public, ni du capitalisme. Ce plan s'attaque directement au capitalisme, qui ne comporte pas cette dimension écologique voulue, mais qui s’intéresse principalement aux capitaux.

   Ce plan ne comporte pas seulement un gros projet mais environ 4000 petits projets. Le but de ces créateurs, était de faciliter le développement « d'initiatives citoyennes et d'activités économiques relocalisées en privilégiant les urgences écologiques, sociales et humanitaires ». En effet, ils veulent aider les nouveaux entrepreneurs à s'imposer dans la société et de renforcer les activités déjà existantes. Ce plan a été créé en réponse à certaines priorités :
  • Contrer la crise environnementale.
  • Faire face aux inégalités.
  • Mettre en valeur le lien social dans un monde où l'argent est une priorité.
   En effet, le modèle économique dominant s'oppose à tous les changements qui pourraient nuire à leurs intérêts, donc aux questions d'argent. L'ESS veut donc avec le plan ESSE, construire une économie qui serait au service de l'humain dans le respect de l'environnement et de la nature. Pour mener à bien leur projet, ils ont décidé de créer « un dispositif intégré », en quelque sorte une infrastructure au niveau national, pour offrir des conditions et de moyens de réalisation afin de mettre en œuvre les initiatives des citoyens. Ils en ont dégagés des objectifs :
  • Passer de 8 % à 35 % du PIB en 2020.
  • Épanouissement du personnel par la création de lieux populaires d’expressions citoyennes, philosophiques, artistiques et spirituelles.

    Le plan ESSE
   Cependant, leur projet présente des problèmes importants pour le mettre en place. En effet, le plan ESSE étant peu connu et n'ayant que peu d'argent, peut avoir du mal à se développer. C'est pour cela, qu'ils ont mit en place un programme pour faire connaître le plan ESSE et ses avantages :
  • Rendre visible ce qui existe localement et nationalement (ex : Nef, Terres de liens...).
  • Faciliter le débat public.
  • Offrir aux associations (environnementales, humanitaires, citoyennes ou autres), la possibilité de se développer.
  • Favoriser la création de services et d'emplois partagés entre associations pour combler le manque de financement.
  • Favoriser la reprise des entreprises en coopératives par leurs salariés.
   Seront donc mise en place un magazine « Demain en mains » et un Portail de la Vie Local pour faire connaître le plan ESSE à travers toute la France et mobiliser le plus de citoyens possible pour agir en leur cause.

   Ce qui diffère des mouvements écologistes c’est que l’écologie vise à la préservation ou la restauration de l’environnement, tandis que le plan ESSE, lui, est basé sur l’économie tout en respectant l’environnement et la nature. Ce plan agit donc comme une entité différente de celles qui existent, même si, il peut y avoir quelques similarités avec celui-ci.

   Pour conclure, on peut dire que ce plan peut nous amener quelque chose de nouveau : instaurer une économie nouvelle au service de la population dont le respect de la nature n’est pas écarté. Il veut combiner les deux. Cependant, ce projet ne pourra pas être appliqué s’il ne se fait pas connaître du grand public. En effet, l’ESS a besoin du soutien de la population pour que leurs petits projets voient le jour. Le manque d’argent et de popularité pourraient faire tomber ce plan à l’eau. Cependant, nous pouvons nous poser des questions sur ce plan. En effet, cette économie assez idéaliste est-elle réalisable ? Est-ce que les grosses entreprises accepteraient, sans se battre, cette décision ? Sachant que pour elles ce plan n’est pas un avantage pour eux vu qu’elles n’agissent pas forcément dans l’intérêt de l’environnement ou de l’humain tout simplement. Pour cela, il faut attendre 2015 pour voir si ce projet sera comme prévu mis en place.

Alicia Martinet et Anaïs Meudec

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