L’assurance
est, par définition,
un système qui permet de prémunir un individu, une association ou
une entreprise contre les conséquences financières et économiques
liées à la survenance d’un risque (=événement aléatoire)
particulier. Le moyen mis en œuvre par les organismes d’assurance
pour les prémunir contre ce risque est de les associer à une
communauté de personnes (=les assurés), qui cotise pour être en
mesure d’indemniser ceux parmi ses membres qui subiraient des
dommages matériels ou corporels en cas de réalisation du risque.
Une assurance privée insiste sur des valeurs économiques.
L'argent récolté n'est pas directement reversé à l'assuré. Il
peut être placé, ce qui apporte une source de revenus possible. Il
faut également noté la présence d'actionnaires dans les assurances
privées. L'assureur est capable d'affronter une situation de
sinistralité habituelle. Toutefois, on comprend aisément que si un
risque se réalise simultanément pour un grand nombre d'assurés,
l'argent que doit verser l'assureur peut venir réduire fortement ses
perspectives de gains, voire excéder ses capacités financières. La
technique générale de l'assurance consiste justement à éviter que
l'assureur se trouve dans ce cas. L'assureur pourra augmenter le
montant des primes à venir afin de reconstituer le capital consacré
aux indemnisations. On parle de primes pour les assurances privées
et de cotisations pour les assurances coopératives. L'assurance privée première en France est l'assurance Generali.
Quant aux assurances coopératives comme la MAIF par exemple, elle
insiste sur ses valeurs avant tout humanistes et sur la solidarité
des adhérents. Ils sont à la fois bénéficiaires et responsables
des garanties accordées. Pour les cotisations, elles sont fixées au
plus juste pour les garanties. Un des avantages de la MAIF, est aussi
son évolution dans le temps tout en restant fidèle à ses actions.
Ce qui désavantagerai la MAIF est peut-être son prix et aussi
qu'elle soit accessible qu'à une certaine catégorie
socioprofessionnelle (les professionnels de l'enseignement).
Plusieurs personnes s’associent et contribuent, en apportant
chacune une somme d’argent, un fonds de solidarité, que gérera
une coopérative. Ce fond aidera le cotisant qui subit un des
sinistres qu’ils auront mentionnés, au cas où aucun de ces
sinistres ne sera produit, le fond sera rendu aux cotisants. La
partie des cotisations qui n’a pas eu besoin d’être utilisée
pour couvrir les sinistres des cotisants au cours de l’année n’est
pas gardée par la coopérative : soit est rendue aux cotisants,
soit est gardée et comptée comme un fonds de cotisations déjà
versé pour une nouvelle année. Si le fonds n’est pas suffisant
pour couvrir les dépenses liées aux dommages, ce sera aux cotisants
soit d’apporter de nouvelles cotisations pour couvrir le surplus,
soit d’accepter que la coopérative ne couvre pas tous les frais
pour les cotisants.
Alors, quelle type
d'assurance choisiriez-vous ?
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