jeudi 28 mars 2013

Cultiver le lien social et la solidarité par l’activité de jardinage Partie 2/3

A quelles populations sont destinés les jardins solidaires?



Les jardins partagés à Villa Pia (Bordeaux)

  • Bien plus qu’une terre ou une récolte ont aussi des valeurs a partager: convivialité, respect, solidarité… en favorisant des liens entre les personnes a travers des activités collectives (plantation de fleurs, fruits et légumes, ateliers, pique-niques, fêtes…)

  • Certains jardins communautaires ont une vocation d’insertion. Ils accueillent différentes catégories de personnes: 
    • Les personnes exclues (personnes au chômage...) viennent se réinsérer, cultiver pour économiser, pour se sustenter.
    • Les personnes âgées viennent partager leurs connaissances, création de lien intergénérationnel,  rompre l’isolement.
    • Les personnes en situation de handicap viennent pour exercer une activité professionnel (ESAT)
    • Les enfants viennent pour éviter les dangers de la rue. Ils viennent pour apprendre. Favoriser la pratique de loisirs.
    • Les professionnels du jardinage viennent pour encadrer les personnes et pour transmettre leurs savoirs.

  • Ce sont des projets qui s’adaptent au lieu d’implantation, répondent aux enjeux actuels de société et accueillent une grande diversité de publics.Ces jardins sont des lieux de redynamisation sociale pour des personnes en situation d’exclusion et qui permettent à des adultes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel. 

  • Dans cet article nous nous sommes notamment intéressés à l' insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées du système social en créant des jardins d’insertion, les communes souhaitent permettre aux personnes en difficultés sociale, professionnelle ou économique, de réintégrer, grâce à l’activité de jardinage, les circuits desquels elles sont exclues. Ces projets ont aussi pour particularité de développer des projets collectifs, soit à travers la culture d’un terrain dont l’objectif est de fournir des paniers à des adhérents, soit à travers un projet de quartier dont l’objectif est de favoriser les liens entre les habitants ou le maintien et l’amélioration du cadre de vie.

  • Nous allons prendre comme exemple le jardin de Semailles (Grand Avignon) qui connait un développement régulier de ses activités d’insertion sociale et professionnelle (champ de l'insertion par l'activité économique – IAE) depuis une quinzaine d'années. Semailles a en effet, créé en avril 1997 un jardin maraîcher qui s'est développé sur 10 ha répartis dans la ceinture verte d'Avignon auquel elle a par la suite associé un jardin pédagogique. Elle a également créé en juillet 2007 le jardin « Fleurs de Cocagne » qui emploie (en 2010) douze salariés en parcours d‟insertion, principalement des femmes qui cultivent et confectionnent 6 400 bouquets par an.

     

     Nous pensons que cette initiative est un moyen bénéfique pour les personnes d'échanger, de transmettre, d'apprendre, de partager, de sortir de la solitude en favorisant davantage l'intégration de ces personnes.


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